Il marchait avec Dieu

01-07-2023
C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut,

C’est dans le calme et la confiance que sera votre force.
Mais vous ne l’avez pas voulu ! (Esaïe 30 :15)

Ecrit mystique #

C'est dans la tranquillité et la confiance que sera votre force. Avons-nous nous besoin d'une force ? Pourquoi avons-nous besoin d'une force ? Nous avons besoin de beaucoup de force pour arriver à comprendre que les apparences de ce monde ne sont pas une malédiction permanente ou une satisfaction permanente, que toutes les apparences de ce monde sont éphémères, qu'elles ne durent pas, qu'elles n'ont pas de pouvoir et que nous avons toujours la capacité de les voir disparaître de l'orbite de notre conscience en fonction de notre capacité de rester dans le silence. Une autre façon, qu'à Joël de donner cette citation d'Isaïe, c'est qu'il dit Le silence est le sein de la création. La création est harmonieuse. Le silence est le sein, la source et le règne de l'harmonie. » Là, je vous ai cité ça. « C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut. » Ça, c'est le texte d'Isaïe, selon la version second. C'est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l'avez pas voulu. La fin de cette citation, c'est « Mais vous ne l'avez pas voulu ». Jésus constate et dit à Jérusalem, aux habitants de Jérusalem « J'aurais pu vous protéger ». Il prend même l'image d'une poule qui protège ses poussins.

Mais vous ne l'avez pas voulu.

On trouve cette notion-là très fréquemment dans les textes de L'Ancien Testament et du Nouveau Testament. Cette notion que nous ne voulons pas, en fait, c'est que nous sommes dominés par l'inertie de l'état de vie dans lequel nous avons été élevés, dans l'acceptation du bien et du mal par suite de la croyance d'être séparés de l'harmonie invariable. La force qu'il nous faut, c'est de comprendre que nous n'avons besoin d'aucune aide, strictement aucune aide, même pas de l'aide de Dieu, même pas de l'aide de ce que les humains appellent Dieu, pour être débarrassés de nos problèmes. Nous avons besoin de cette force-là et dans les écrits, dans tous les écrits mystiques, si l'on réfléchit bien et que l'on étudie bien et que l'on médite sur les aventures des gens, il y a deux sortes de gens dans la Bible. Il y a ceux qui ont des tas de problèmes.

Et puis il y a ceux qui soit n'ont pas de problème, soit lorsqu'ils ont des problèmes, ils les dominent. Il y a des gens qui dominent les problèmes.

Daniel et les lions - Il marchait avec Dieu
Daniel et les lions - Il marchait avec Dieu
Et il y a une constante dans la Bible. On voit que, par exemple, Daniel, avant qu'il lui arrive les problèmes qui lui sont arrivés, avant cela, avant, il priait trois fois par jour. Ou l’histoire de Noé. Peut-être que vous avez lu dans vos pérégrinations métaphysiques l'interprétation de l'histoire de Noé dont je vais vous parler un tout petit peu parce qu'elle est très intéressante. C'était un gars aussi dont il est dit, il marchait avec Dieu. » Il marchait avec Dieu. Nous avons travaillé ces mois derniers sur la pratique de la présence, sur la notion d'être un contemplateur, sur la notion de l'importance de fréquenter Dieu. Mais, là, on va plus loin parce qu'il faut arriver à comprendre que nous avons à marcher, nous aurions dû marcher avec Dieu si nous avions été correctement informés. Nous n'avons pas été informés parce que depuis 17 siècles environ, le christianisme a été éliminé.

De Noé, il est dit, il marchait avec Dieu. Avant Noé, il y avait un dénommé Enoch, dont il est question dans la Genèse, où il est dit qu’Enoch marcha avec Dieu, puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit.

Vous savez qu'il est dit de ce gars Enoch qu'il a disparu avec son corps, comme Élie, qui n'a pas laissé de traces. Donc, les gens qui, dans la Bible, que vous voyez dans la Bible, quelqu'un qui réussit, c'est quelqu’un qui domine les problèmes, c'est quelqu'un qui vit dans l'union consciente avec Dieu. Pour Dieu, pour l'amour de l'harmonie, pour l'amour de la vie éternelle, pour la connaissance de la vie éternelle. Nous, nous n'avons pas cette démarche-là. Nous nous tournons vers Dieu pour arranger les apparences que nous avons laissé descendre vers la discorde et le désordre. Personnellement, moi, j'ai cherché la vérité, parce que je voulais comprendre. Je ne suis jamais allé à la recherche spirituelle où j'ai fait pas mal de zigzags pour comprendre la vérité. Je n'avais pas besoin de résoudre des problèmes de santé, mais je me débrouillais assez bien avec ma médecine pour ça. Je cherchais parce que je voulais comprendre la vérité.

C'était un peu commencer à marcher avec Dieu, marcher vers Dieu. Dans l'histoire de Noé, il nous est dit... « Noé était un homme juste et intègre dans son temps. Noé marchait avec Dieu. »

« Abraham marchait avec Dieu. » Abraham marchait avec Dieu. Avant qu'il ne soit mis à l'épreuve, qu'il soit obligé de prouver sa foi en Dieu, lorsqu'il croit, à la suite des idées qu'il y avait dans le monde humain où il était, qu'il croyait qu'il fallait sacrifier des êtres humains et Abraham, à un certain moment, croit qu'il doit, pour faire plaisir à Dieu, sacrifier son fils aîné, il se dispose à le faire. Il est prêt à marcher avec Dieu jusqu'au bout. C'est parce qu'il est prêt à marcher avec Dieu jusqu'au bout qu'au moment où il va couper le cou de son enfant, c'est un bouc qui se trouve là. Il trouve un mouton-là et c'est un mouton qu'il sacrifie. C'est une histoire ancienne puisque cela se trouvait déjà dans l'histoire de la guerre de Troie. Où quand Agamemnon, ne pouvant pas avoir des vents favorables, et où il a cru qu'il fallait qu'il sacrifie sa fille, Iphigénie, pour obtenir des vents favorables.

Et, au moment où les prêtres sont prêts à faire le sacrifice de cette fille qui s'appelle Iphigénie, la fille d'Agamemnon, il trouve à la place une biche. Il sacrifie la biche et il dit qu'ensuite, cette fille-là, est devenue une prêtresse.

Il y a cette notion absolument d'être un avec Dieu et nous avons besoin d'énormément de force pour sortir du milieu d'eux. Comme il est dit souvent dans la Bible

Sortez du milieu d'eux, mon peuple, et restez séparés

Parce que l'on ne peut pas être entre deux chaises ou marcher dans deux directions à la fois. On ne peut pas marcher vers l'union consciente avec l'Esprit tout en restant matérialiste. C'est la démonstration du catholicisme. Ça, c'est la démonstration négative de tous les gens qui ont cru pouvoir compter sur Dieu pour améliorer les choses, sans avoir commencé par chercher d'abord, c'est ce que Jésus dit clairement,

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, et tout le reste vous sera donné par-dessus.

Mais, non, tout le reste ne vous sera jamais donné parce que l'importance du message dans lequel nous sommes, c'est que l'harmonie est la seule réalité permanente de ce monde. C'est pour ça qu'il nous faut de la force.

C'est pour ça que nous avons besoin de force pour arriver à comprendre que véritablement, l'harmonie est déjà là. C'est notre conditionnement, notre peur, notre inertie qui nous font croire qu'il faut que nous fassions quelque chose pour trouver Dieu.

Dès le moment où l'on croit que l'on va trouver un moyen d'atteindre Dieu et d'obtenir que Dieu sorte de son orbite pour s'occuper de nous, on a mis la pierre d'achoppement. Et, tant que l'on reste dans cet état de conscience, la situation ne peut pas, je dirai, ne peut matériellement pas, mécaniquement pas s'améliorer. Le monde de la création de Dieu est parfait. Vous savez que la base de la Voix infinie, c'est le premier chapitre de la Genèse, où Dieu a vu que tout ce qu'il a fait était très bon et que, par conséquent, il n'y a plus qu'à rester dans le repos. C'est dans le repos et la tranquillité que sera votre force, dit Isaïe. Dans le repos et la tranquillité. Je passe d'un texte à l'autre, mais le texte anglais d'Isaïe, c'est dans le retour et le repos que vous serez sauvé. Mais, le retour, c'est le repentir. Et, se repentir, ce n'est pas du tout « mea-culpa, mea-culpa, mea-culpa ».

Se repentir, c'est constater que je vais vers l'Est et ce n'est pas là que je trouverai. Je décide, au lieu d'aller vers l'Est, d'aller vers l'Ouest, de marcher avec le soleil, de marcher avec la lumière, de suivre la lumière, de marcher avec la lumière. Et, là, c'est ça se repentir. Au lieu d'aller vers la recherche d'un côté, du bien-être apparent, je marche avec le soleil, je marche avec Dieu et en marchant avec Dieu, il ne peut y avoir que l'harmonie, parce que Dieu ignore absolument toute discorde. La simplicité de ce message est fantastique parce que c'est ça. Il n'y a vraiment rien que ça. Si on pouvait sortir d'ici en étant sûr que tout le reste n'est que du rêve humain, de l'hypnose, si nous pouvions nous réveiller de cette hypnose, comme on voit le faire quelquefois dans les films où ils font des trucs comme ça maintenant. Si on pouvait se réveiller d'un seul coup de l'hypnose et comprendre que

là où est l'Esprit du Seigneur, là est l'harmonie

C'est ce que disent les maîtres, là où est l'Esprit du Seigneur, là est l'harmonie.

Il suffit d'être sûr de ça, de s'accrocher à ça et de ne pas vouloir en démordre mordicus, que l'on est sûr de se trouver dans l'harmonie. Avec un peu de temps, de délai, parce qu'il faut bien comprendre que l'acceptation intellectuelle de ce message ne suffit pas. Il faut qu'il y ait un changement d'état de conscience.

Mais, supposons que nous ayons une espèce de choc spirituel. Il y a des gens qui sont arrivés à ça. C'est arrivé à Paul, il a eu un choc spirituel dont il est resté aveugle pendant trois jours et ensuite, il a été capable de dominer la situation. Ça, c'est un peu l'état qu'il nous faut retrouver, c'est l'état, par exemple, de Noé...

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